L’affectation des rôles peut se faire de 5 façons différentes :
- Par élection sans Candidat
- Par volontariat
- Par désignation par un autre rôle( par défaut le 1er lien)
- Par tirage au sort
- Par rotation
Un holon (du grec ὅλον, « en entier ») est quelque chose qui est à la fois un tout et une partie. Le mot apparaît chez Arthur Koestler dans son livre Le cheval dans la locomotive puis repris dans Janus.
Pourquoi (et comment) définir la raison d’être de son projet ?
Dans cet article je vous propose la structure en trois niveaux qui m’a permis de répondre à ces problématiques :
1 — la vision — 2 — les convictions — 3 — la mission
La raison d’être répond à la question de pourquoi votre projet existe
Il suffit de décomposer le nom pour en comprendre le sens. La raison d’être d’un projet vient expliquer la raison de son existence. C’est le sens de ce que l’on fait, l’ambition ou le rêve poursuivit par le projet ou encore la direction qu’il prend et maintient.
Définir ce cap est essentiel à trois niveaux : pour le projet, pour l’ensemble des parties prenantes, mais aussi (et peut être avant tout) pour celui qui initie le projet.
Pour le projet cela permet de s’assurer que toutes nos actions servent cette raison d’être et éventuellement d’en abandonner plus rapidement certaines ci-besoin.
Par ailleurs en se détachant de ce qu’on fait concrètement pour se concentrer sur ce à quoi on souhaite servir, on ne voit plus notre offre comme une finalité mais comme un moyen. Cela permet d’ouvrir ainsi un champ des possibles immense.
La raison d’être est ainsi un outil de décision stratégique et un levier d’innovation qui permet de toujours garder en tête l’ambition qu’on a.
Pour les parties prenantes c’est avant tout un levier de motivation et de cohérence dans la durée. Dans une époque où la quête de sens au travail est forte, cela permet par exemple aux collaborateurs de savoir à quoi ils participent et d’avoir envie de se lever tous les matins. Pour un investisseur c’est particulièrement important pour assurer un développement cohérent qui ne serve pas que ses intérêts personnels.
Enfin c’est essentiel pour la personne qui initie le projet pour prendre du recul sur ce qui l’anime et pouvoir le garder en tête durant tout le développement du projet.
Je suis convaincu qu’on ne se lance pas sans être animé par le projet. Au-delà de l’existence d’un marché, je pense que ce qui nous fait choisir une opportunité parmi une infinité d’autres, ce sont des aspirations et convictions personnelles.
Par contre j’observe que nous avons rarement conscience de ces raisons personnelles. L’idée première est toujours alignée avec qui on est et ce qu’on souhaite apporter, mais il y a un risque important de passer à côté si on ne prend pas le temps de l’identifier. Or je suis convaincu (et j’observe) que pour rester motiver et toujours retrouver de l’énergie face aux difficultés, il faut que le projet reste en cohérence avec ces aspirations premières. Il faut donc prendre le temps de la conscientiser.
En conclusion, la raison d’être c’est un peu le haut de la montagne qu’on peut montrer au début d’une expédition.
Si tout le monde l’identifie et est motivé par cette perspective, alors on pourra facilement mettre tout le monde en mouvement dans la même direction. On ne sait pas encore comment on va y aller, mais l’équipe sera déterminée à l’atteindre. Ça permet à l’expédition (notre projet) de garder de la cohérence sur la durée, à l’équipage (les parties prenantes) de rester motivé et au premier de cordée (l’entrepreneur) de pouvoir prendre régulièrement du recul pour s’assurer qu’il est cohérent avec son ambition initiale.
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