Quatre-vingt-et-unième article: Témoignage de 3 Femmes touchées par le cancer interwiew de Sophie Clouet

Sophie clouet a interviewé 3 femmes, de 3 âges différents et touchées par 3 cancers différents :

  • Un cancer du sein puis un cancer du poumon pour Françoise
  • Cancer des ovaires pour Harmony
  • Cancer d’origine inconnu (c’est rare mais parfois les médecins n’arrivent pas à déterminer l’origine de la tumeur primaire) pour Myriam

Ce sont 3 parcours différents, difficiles à regrouper en un parcours type ou une conclusion commune. Mais ce que j’ai vu chez ces femmes, c’est beaucoup de force et de résilience.

L’annonce du cancer :

Chacune est passée par la phase de choc voir de sidération au moment de l’annonce.
A 30, 50 ou 60 ans, l’annonce d’un cancer reste un événement marquant qui ravive une peur profonde, consciente ou inconsciente, de la mort.

En un instant, la vie prend un tournant inattendu et qui met la personne dans une situation d’inconnu et de grandes incertitudes. C’est le début d’un long chemin et d’un parcours parfois semé d’embuches.

Pourtant ces 3 femmes ont sû rapidement se prendre en main et surtout développer un état d’esprit volontaire et résilient. 

Les difficultés pendant les traitements contre le cancer :

Aucun parcours ne se ressemble mais ce qui ressort de ces témoignages, c’est que la maladie n’est pas la seule épreuve à gérer: il y a toute la vie de la personne et son environnement qui est impacté.

– Il y a déjà au niveau physique, la difficulté d’acceptation de sa nouvelle image liée à la perte des cheveux et l’impact sur la féminité. Les cheveux repoussent mais certaines cicatrices physiques ne sont pas si faciles à oublier.

– Coté personnel, il y a parfois le manque de soutien du conjoint qui surprend et déstabilise alors que c’est dans cette période là qu’il est le plus important.

– Le manque d’écoute et de tact de certains personnels soignants est difficile à vivre. Ils ne sont pas encore bien formés ou manque aussi de temps et ne se rendent pas compte de l’impact psychologique de leurs mots et de leur attitude sur les patients.

– A cela s’ajoute aussi le stress généré parfois par l’entourage. Quand les autres sont plus inquiets que vous, ils peuvent vous transmettre leurs peurs qui viennent s’ajouter à vos propres peurs.

– Puis vient l’incertitude sur la suite des traitements et le parcours d’hôpitaux en hôpitaux qui fatigue et exaspère. La charge mentale liée à l’organisation logistique et administrative est difficile à gérer seule et demande d’être patiente et bien entourée.

– Et enfin, la douleur qui n’est pas forcément écoutée et prise en charge malgré la demande.

Il faut savoir que seulement 5 à 8% des patients sont bien pris en charge pour leur douleur. Il manque encore beaucoup de communication sur ce sujet pour ne plus accepter que ce soit « normal » d’avoir aussi mal pendant la maladie. Des solutions existent et il est important que les patients soient soulagés le plus possible pour ces douleurs.

Comment gérer cette période difficile ?

Face à ces difficultés, il y a plusieurs façons de les aborder et chacune a trouvé celle qui lui convenait.   

  • Françoise m’a parlé des différentes méthodes et thérapies qu’elle a essayé et qui l’ont beaucoup aidé: l’EFT (Emotional Freedom Technique), la sophrologie, la méditation guidée, le travail sur le corps et l’esprit, la libération des peurs et des croyances, les outils pour augmenter son énergie interne et être plus apaisée.
  • Pour Harmony, c’est son état d’esprit positif qu’elle a appris à développer: quand elle avait des pensées sombres, elle les écrivait sur un papier et ensuite elle les jetait pour les laisser partir et ne plus les ruminer. Elle a aussi diminué sa consommation de sucre et de cigarette pendant ses traitements.
  • Et pour Myriam, c’est le lien avec la nature qui l’a aidé à s’apaiser dans les moments difficiles. Elle aussi a développé un état d’esprit positif et persévérant qu’elle a entretenu et maintenu le plus possible. Malgré les moments de solitude, elle est restée optimiste et n’a jamais abandonné.

Quel bilan après le cancer ?

* Pour Françoise, qui vient d’une famille avec un risque élevé de cancer du sein de par sa grand-mère et sa mère, elle a fait de cette épreuve une occasion de partager son expérience en public pour apporter du soutien aux femmes qui traversent cela. Elle a ainsi publié des posts sur les réseaux sociaux, elle a créé un site internet et réalisé un podcast qu’elle anime régulièrement.
Libérer la parole est à la fois thérapeutique pour elle et bénéfique pour celles qui cherchent de l’information et du soutien.

Voici le lien vers son podcast : https://podcast.ausha.co/salade-de-crabe

* Pour Harmony, ce cancer aura permis de renouer le lien avec sa soeur avec qui elle n’était plus en contact depuis des années! C’est durant une hospitalisation pour sa chirurgie, qu’elle a recontacté sa soeur et que les retrouvailles se sont faites avec beaucoup d’émotions. Sa soeur a été d’un grand soutien durant les traitements et elle admire le courage de sa petite soeur d’avoir surmonté cette épreuve si jeune.

* Enfin pour Myriam, elle a pris conscience que ses besoins et ses envies étaient importants pour se sentir heureuse. Elle a fait le choix de quitter son conjoint et de lancer une procédure de divorce. Désormais elle se consacre à ses projets et à ses voyages, qu’elle n’a pas pu faire avant. Elle a plus de confiance en elle, veut vivre sa vie à 100% et ne plus s’oublier. Elle ressort plus forte et plus à l’écoute d’elle même.

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J’accompagne les personnes touchées par la maladie, à retrouver l’équilibre et l’énergie pour qu’elles puissent vivre cette épreuve comme un tremplin vers une nouvelle vie faite de sens et de nouveaux projets.

Je suis coach professionnel, spécialisé en Clean Langage je suis là pour vous aider.

Besoin de clarté, de soutien et de changements : contactez-moi !

Cette article est un interview de Sophie Clouet et je vous renvoie vers son blog