Quarante septième article de blog : Comment communiquer en cercle

Communiquer en Cercle

-Lydia Pizzoglio L’ÉCOUTE

Dans un Cercle, chaque participant passe souvent plus de temps à Ecouter qu’à parler. Lors des échanges, chacun s’efforce de pratiquer l’écoute active, par le questionnement et la reformulation, soit pour mieux comprendre les autres participants, soit pour les aider à approfondir leur pensée. Il évite de poser des questions inductives.

LA PRISE DE PAROLE

PARLER DE SOI ET POUR SOI
Le TU tue ! Chaque participant au Cercle parle de lui-même, de la Manière dont il ressent les choses et les autres.

Chacun exprime son ressenti ou ses réactions en s’efforçant d’y exprimer le moins possible de jugement.
-Chacun s’efforce de parler de son expérience directe, de ses ressentis, de ses émotions, de ses réactions, sans projection ou interprétation. Quand je suis dans l’émotion, je le dis et je prends le temps pour ne pas être dans la réactivité.
PARLER AU GROUPE ET NON À QUELQU’UN EN PARTICULIER
Lorsqu’on s’exprime en Cercle, on offre sa parole au groupe pour enrichir la discussion et la réflexion.
On la pose donc au centre du Cercle, sans s’adresser à̀ un participant en particulier. En évitant de répondre à une personne, on évite ainsi d ’entrer dans des débats sans fin et des oppositions stériles.
PARLER LE PLUS CLAIREMENT POSSIBLE
-Chacun essaie d’être le plus clair et de s’exprimer le plus simplement possible.
-La parole est concise et synthétique afin de ne pas “Etre monopolisante”.
-Chacun évite de parler pour se faire plaisir.
-Et de répéter ce que d’autres ont déjà dit.
Le propos est ancré dans une réalité personnelle. Ce qui est dit est simplement un point de vue et non la vérité
Chacun livre son point de vue, sa croyance, son doute, ce qui permet de mieux le comprendre, de l’intégrer et d’enrichir le Cercle de cette vision ou de cet apport singulier.
-Il peut être nécessaire parfois de prendre le temps de respirer, de ressentir, de prendre du recul avant de parler. Les participants au Cercle n’hésitent pas à s’offrir des temps de silence avant de délivrer une parole juste. Chacun veille ainsi à être centré et le plus détaché possible de ses émotions et de son ego.

ATTITUDES ET ATTENTIONS À DÉVELOPPER

ETRE ACTIF PLUTÔT QUE RÉACTIF
-Un participant actif prend le temps nécessaire du ressenti pour identifier son point de vue, l’argumenter de manière réfléchie et l’offrir au Cercle, dénué des aspects émotionnels positifs ou négatifs.
-Un participant réactif, à l’inverse, réagit de manière spontanée à une impulsion émotionnelle lorsqu’il se sent touché dans ses convictions, ses croyances, ses valeurs.

ÉCOUTE DU CENTRE

Ecouter le centre c’est écouter attentivement ce qui émerge du groupe au-delà de l’expression de chacun de ses membres.

Si l’on considère que chaque personne a sa vérité et que personne ne détient LA vérité, alors le cercle sera d’autant plus riche que chacun dispose d’une facette de la résolution de la problématique qui est au centre.
L’écoute du centre invite ainsi chacun à écouter ce que l’autre a à offrir dans une posture de coopération, en lâchant son point de vue (potentiellement divergeant) sur la question et en essayant d’entrevoir en quoi ce qui est dit peut servir le sujet commun.
L’écoute du centre repose sur l’implication de chacun-e à nourrir le centre, c’est à̀ dire d’aller lors de son tour de parole “écouter“ ce qui est juste en soi, participer de façon active, précise, argumentée de sorte à éclairer, apporter de la matière à la construction commune. En clair, J’essaye de ne pas parler pour ne rien dire. Pour ma part, je prends des notes et barre au fur et à mesure ce qui a été dit et ce qui n’est donc plus à dire. J’essaye de ne pas répéter ce qui a déjà̀ été́ dit, ou alors je le précise rapidement. Je “bis” un tel ou une telle. Nous pouvons garder ainsi un rythme mobilisant pour le groupe, et des apports constructifs.

La pratique du cercleLydia Pizzoglio

Un cercle est tout autre chose qu’un rond de chaises. C’est un espace privilégié pour que l’intelligence collective et la co-responsabilité puissent émerger.

Que vous soyez en entreprise ou dans un collectif, le cercle nous permet un Être ensemble hors du commun. Il nous propose d’ouvrir un autre espace pour l’organisation.

Le cercle permet de favoriser :

L’écoute, le dialogue et la créativité.

• La co-construction des décisions et des projets grâce à des processus visant le développement de l’intelligence collective.
• L’équivalence de pouvoir Il est donc en cela plutôt un espace de coopération et de collaboration plutôt que de domination et de compétition.
Il développe l ’attention portée au fait de produire ensemble et crée les conditions nécessaires à ce que chacun soit acteur des événements .

Il favorise la circulation des idées , facilite le partage des connaissances, dynamise les expériences , améliore l’implication et renforce fortement les liens entre co-acteurs des situations.
Pour cela, il y a quelques PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT que le cercle peut avoir :

LES RÈGLES

Des règles qui constituent un cadre structurant et sécurisant au sein duquel chacun pourra s ’exprimer librement. Le cadre n ’est pas rigide. Il est validé et opposable par tous. Il peut évoluer et changer au fur et à mesure des besoins émergeant de la réflexion et de l ’ expérience du Cercle.

Il est essentiel qu’un Cercle se dote d’un Facilitateur pour ses réunions.

Le Facilitateur donne le rythme et veille au respect des règles choisies par le Cercle et d’un secrétaire qui permet de garder une trace écrite de ce qui s’est produit pendant le cercle.

L’ESPACE Se réunir en cercle permet à chacun des participants d ’occuper une position semblable (pas de hiérarchie ) et de se partager l ’initiative. On veille donc à ce que les participants soient disposés autour d ’un centre.

L’usage de tables n’est utile que si l’on a besoin d’écrire, ou privilégiez une table ronde. On peut disposer une bougie au centre, ou tout autre élément permettant de symboliser l’entrée dans un espace de travail demandant une posture d’ écoute et de communication particulière . De notre point de vue, il est important de prendre soin de cet espace, que vous soyez dans des bureaux classiques ou dans un cadre plus convivial, vous pouvez le rendre Beau et précieux. Rangé et appétissant.

Apprendre en Cercle est une des thématiques et des compétences clés du 21 ième siècle

Le cercle d’apprentissage permet de faire avancer nos habitudes et de soutenir notre mise en action. Les participants s’engagent à une série de rencontres. Il n’y a pas d’autre programme que celui que le cercle se donne. Les participants auto-dirigent leurs apprentissages et actions et avancent en co-apprentissage. Un coach assure le cadre et des méthodes.

Peu importe le thématique du cercle, l’expérience sert a développer des compétences clés du 21siècle, soit la capacité à collaborer et la capacité à changer ou innover.

L’impact se fait ressentir sur l’engagement, la mise en action et la productivité.

LES RITUELS

Rituel ou ensemble d’usages réglés par la coutume ou par la loi, le mot cérémonial s’applique aussi bien au domaine religieux qu’aux manifestations profanes, civiles ou politiques. Un rite sert de ciment
à une communauté
, conformément au double sens étymologique de “relier” et “se recueillir“.

Nous employons à l’ Université du Nous un certain nombre de rituels que nous avons choisis pour le sens que nous leur donnons. Par exemple, nous allumons, lors d’une ouverture de Cercle, une bougie au Centre, puis nous prenons un temps de silence, puis nous démarrons parce que nous appelons la météo. J’en parlerai un peu plus loin. Cette bougie est un rappel, une invitation à chacun -e à se mettre dans sa plus belle posture de membre, en coopération avec le groupe, en soutien du facilitateur, au service de la raison d’ être du projet. Elle nous invite à nous connecter au meilleur de nous-
mêmes.

J’ai vu des groupes qui utilisent comme centre un objet qui représente une valeur phare de leur entreprise, ou pour d’autres une branche ou un bouquet pour se rappeler leur lien avec le vivant.
À chaque groupe d’inventer ses propres rituels, ceux qui structureront leur faire ensemble, symboliseront les valeurs partagées.

LA POSTURE

En cercle, la posture tout court !

Dans de nombreuses situations, les outils apportés sont considérés, espérés comme des moyens miraculeux de résolution de problématiques. Notre pratique nous amène à dire qu’ils sont d’autant moins des réponses aux problèmes, que des révélateurs de difficultés latentes ou non traitées dans les groupes ou organisations.

Les processus de prise de décision, les méthodes d’intelligence collective que nous expérimentons permettent de faire ressortir ce qui en général n’est pas exprimé au sein des entreprises, collectifs ou autres structures.
Il s’agit ainsi de mettre l’accent, tant à la fois sur la maîtrise technique des processus que sur la posture des personnes dans leur utilisation.
Véritable manière d’être, la posture de coopération invite à
une contribution optimale de chacun-e d’entre nous, en posant pleinement la question : Que puis-je donner comme meilleur de moi-même ?
Au service de la mission commune, pour ce sujet, cette réunion ?…

L’expérience du Cercle invite chacun à un travail en profondeur au cours duquel nos comportements et notre rapport à la communication, à la responsabilité, à la souveraineté, au pouvoir et à l’autorité sont sérieusement questionnés.
En effet, le Cercle développe l’attention portée au fait de produire ensemble et crée les conditions nécessaires à ce que chacun-e soit acteur-trice des événements. La pratique du Cercle favorise la
circulation des idées, facilite le partage des connaissances, dynamise les expériences, améliore l’implication et renforce fortement les liens entre co-acteurs des situations vécues.


Mais la pratique du Cercle ouvre également l’espace pour une transformation personnelle basée, entre autres, sur le développement de la confiance vis-à-vis de soi, des autres et des processus. Chacun des egos en présence dans un Cercle se trouve confronté à ses limites et ses difficultés, tout en ayant l’opportunité d’expérimenter un terrain propice à ce que le changement que nous désirons voir dans le monde se réalise aussi en nous. Chaque individu, reconnu semblable et différent, singulier et pluriel,
est enclin à mettre son énergie au service de l’Organisation dont il partage les valeurs. Les apports individuels de chacun sont ainsi valorisés au service du bien commun.
Pistes pour nous aider à y parvenir au niveau de la pratique du cercle:

Se centrer sur le sujet abordé, Avoir une parole concise et claire,Exprimer les informations les plus utiles pour le groupe, Privilégier une communication la plus authentique possible,Prendre la responsabilité de ce que chacun-e dépose dans son tour de parole ou de ressentis.

3 formules possibles

  1. initier un cercle pour votre organisation (sujet de votre choix)
  2. Co-initiez un cercle avec un autre organisation (sujet d’intérêt mutuel)
  3. Joindre à un cercle en marche.

Exemples de thématiques de cercles

  • Cercles de collaboration
    Notre capacité de demander, d’offrir et de recevoir de l’aide a une incidence directe sur la qualité et la vitesse de nos projets. Les participants amènent leur vrais travaux et, tout en découvrant multiples méthodologies, avancent leurs projets.
  • Cercles de leadership participatif
    Nos organisations sont en pleine mutation, or la transition vers un nouveau système d’exploitation est toujours en cours. Un cercle peut nous aider à faire le pont entre ces vielles habitudes et un nouveau modèle dynamique de leadership agile et collaboratif.
  • Cercles entrepreneuriaux
    Avancez votre initiative d’affaires à travers une approche qui développe votre attitude et vos habiletés d’entrepreneur. Développez des compétences qui vous aideront à mieux prototyper et à travailler avec une diversité de personnes.
  • Cercles d’action
    Êtes-vous aux prises avec des enjeux de changement ou de climat de travail? Profitez de méthodologies qui portent sur l’individu, l’équipe, l’organisation et au niveau de tout le système et qui vous amèneront vers des actions constructives.
  • Cercles de co-design
    Si vous avez un défi précis et un désir de trouver une solution innovatrice, un processus de cercle serait la méthodologie qu’il vous faut pour aller au-delà des solutions et des idées faciles. Apprêtez-vous à sortir des sentiers battus!
  • Cercles de création
    Que ce soit pour l’écriture de fiction ou d’affaire, la composition, le graphisme, la photographie, le codage ou la musique, un cercle de création crée un espace où explorateurs créatifs peuvent développer leur pratique et pousser leurs limites.
  • Cercles de culture numérique
    Quand il s’agit des compétences numériques, il faut être en apprentissage continue et ce, peu importe son domaine de travail. Un cercle d’apprentissage est une façon idéale de découvrir de nouveaux outils et d’approches et de mettre à jour nos aptitudes.
  • Les cercles restauratifs

La Justice Restaurative

En parallèle de la justice punitive, que nous connaissons dans nos pays, nos écoles et nos familles (quand elles ont recours à la punition), se développent des formes de justice restaurative.
La justice punitive est tournée vers le passé, et est axée sur la notion de faute, pour laquelle il faut « payer ». La justice restauratrice est tournée vers le présent et l’avenir. Elle constate ce qui a été dégradé sur les plans matériel et relationnel et s’intéresse à comment réparer.
La justice punitive
Dans une situation, où l’on considère classiquement qu’il y a un auteur, qui a tort et doit être puni, et une victime, on peut constater que :

  • La punition n’amène pas l’auteur à la conscience de ce que la victime a vécu
  • L’auteur n’est pas entendu dans ce qui l’a amené à agir ainsi
  • La souffrance de la victime n’est pas apaisée par la punition de l’auteur
  • La relation entre les 2 n’est pas réparée, la victime reste avec de la peur ou une envie de vengeance
  • Les personnes impactées par l’acte ne sont pas prises en compte et restent aussi avec l’impact émotionnel de ce qui s’est passé
  • La punition conduit généralement à de l’exclusion ; on constate peu d’évolution de la conscience de l’auteur et un pourcentage important de récidive

La justice restaurative

Permet une réelle prise de conscience par l’auteur des conséquences de son acte, en particulier de la souffrance de la personne qui a reçu l’acte.

  • pour le receveur de l’acte, pouvoir exprimer sa souffrance et être entendu par l’auteur est très réparateur
  • l’auteur est entendu dans ce qui l’a amené à agir: c’est aussi réparateur pour lui et c’est un facteur de prévention de la récidive
  • dans les Cercles Restauratifs, les personnes impactées par l’acte sont prises en compte
  • il y a réparation matérielle et restauration de la relation entre l’auteur, le receveur de l’acte et les personnes impactées dans la communauté
  • l’auteur de l’acte est réintégré dans la communauté et il y a peu de récidive

Les Cercles Restauratifs

Dominic Barterà commencé à développer le processus des Cercles Restauratifs dans les années 90, en créant du lien avec les habitants des favelas. Il conduit maintenant un projet pilote de justice réparatrice au Brésil, avec le Ministère de la justice et de l’éducation, projet soutenu par l’UNESCO.
Les Cercles Restauratifs sont l’une des dix innovations retenues par la Fondation nationale pour les Sciences, Technologies et Art, principal groupe de réflexion sur les innovations sociales en Angleterre. Dans son rapport de juin 2010, « Radical Efficiency » (efficacité radicale), elle met en avant les technologies sociales du domaine public qui offrent « de manière visible des résultats différents, plus performants et de moindre coût que ceux des approches traditionnelles ».
Les Cercles permettent de mettre en place, au sein d’une communauté, un moyen pour vivre les conflits dans un espace sécurisé, en ayant accès, par une forme de relation respectueuse de chacun, à l’humanité des personnes.
« Le conflit fait partie de la vie. Aujourd’hui, j’ai compris que le conflit n’est dangereux que quand on essaie de s’en éloigner » dit Dominic Barter.

Comment se déroule un Cercle Restauratif ?

Toute personne de la communauté impactée par le conflit peut faire appel à un cercle. Au cours d’une rencontre avec un facilitateur, après avoir identifié un acte fondateur du conflit pour cette personne, si elle choisit de poursuivre, elle devient l’initiatrice du cercle.

  • Les avant-cercles : le facilitateur rencontre séparément le ou les auteurs de l’acte, le ou les receveurs de l’acte, et les personnes de la communauté directement impactée par le conflit. L’avant-cercle avec le ou les initiateurs et ceux avec les autres personnes, permettent d’offrir une écoute empathique aux personnes, pour qu’elles se sentent entendues dans ce qu’elles ont vécu et arrivent au cercle dans une ouverture au dialogue et à la construction.
  • Le cercle : il réunit l’auteur de l’acte, le receveur de l’acte et les personnes de la communauté directement impactées par le conflit. Le facilitateur y anime 3 temps.
  1. Le premier permet à chaque personne d’exprimer ce qu’elle vit en relation avec l’acte et amène à une compréhension mutuelle
  2. Le second permet à chaque personne d’exprimer ce qui l’a amenée à agir comme elle l’a fait et amène à l’auto-responsabilisation de chacun
  3. Le troisième permet la décision d’actes de réparation (sur le plan matériel) et de restauration (sur le plan relationnel), avec un échéancier précis pour leur réalisation et la décision de la date de l’après-cercle
  • L’après-cercle a lieu après le dernier acte de réparation programmé.

Il permet à chacun d’exprimer comment il se sent avec la manière dont les actes de réparation et de restauration ont été réalisés et de célébrer la qualité de relation retrouvée, si tout le monde est satisfait de ce qui s’est passé ou de réajuster s’il reste des insatisfactions.

Installer un Système Restauratif dans une communauté

Dominic Barter explique que « Dans un établissement scolaire, on sait qu’à un moment, les personnes vont avoir faim. On n’attend pas qu’il soit midi pour construire une cantine. Et on trouve normal qu’une cantine existe, même si elle ne sert pas tout le temps. Dans toute communauté, il y a forcément des conflits. Installer un Système Restauratif, c’est prévoir un espace, une structure qui permet de vivre les conflits quand ils se présentent ».
Installer un Système Restauratif, suppose :

  • l’accord des personnes qui ont le pouvoir formel ou informel dans la communauté
  • un lieu neutre, offrant confort et sécurité
  • des ressources humaines (facilitateurs)
  • de l’information à tous les membres de la communauté sur l’existence du Système Restauratif, le déroulement des Cercles et la manière de déclencher un Cercle
  • des moyens accessibles à tous d’initier un Cercle.

Plus d’informations sur la page Mettre en place un Système Restauratif.

Les Cercles Restauratifs dans les écoles

Au Brésil, les Cercles Restauratifs ont été expérimentés et évalués dans 89 écoles, publiques ou privées, de 1000 à 4000 élèves, aussi bien avec des enfants, à partir de 5 ans, qu’avec des adultes. Les évaluations ont montré que là où des cercles sont actifs, on constate une réduction de 50 % du nombre de cas où les jeunes sont amenés devant un juge et que plus de 90% des conflits traités avec les cercles ont été résolus à la satisfaction des personnes interrogées. (Voir cet article et ce court reportage vidéo).

En France, des établissements scolaires commencent à expérimenter les Cercles Restauratifs (voir témoignages).
https://documentcloud.adobe.com/link/track?uri=urn%3Aaaid%3Ascds%3AUS%3A7fe1a7f0-0fb6-4838-acd1-1005b5d0c28e

https://vimeo.com/217448042

Marie Dominique TEXIER
Définition du cercle Restauratif
S’asseoir autour du conflit et pour restaurer le lien relationnel, s’asseoir ensemble pour prendre soin du conflit. C’est aussi aller vers le conflit. Issu de Dominic Bartner qui se trouvait au Brésil. il a observés les gens dans les favelas et il a visionné comment les gens traiter leur conflit. S’inscrit dans quelque chose de plus grand qui s’appelle un système restauratif. C’est une communauté qu’on appelle une famille, une association, une école, un ensemble de gens qui partage un certain nombre de choses ensemble.

Les Cercle Restauratifs

Dominic Barter

Dominic Barter a étudié l’interface entre les changements sociaux et personnels et le rôle du conflit depuis les années 1980. Depuis 2004, il collabore avec le Programme des Nations Unies pour le développement, l’UNESCO, le Ministère de la justice, le Ministère de l’éducation et le Secrétariat spécial aux droits de l’homme en tant que consultant et directeur de programme de formation pour les projets pilotes de justice réparatrice au Brésil.

Dominic Barter, coordinateur du Projet de Justice Restaurative du CNVC, développe depuis les années 90 des pratiques restauratives au Brésil. Depuis 2005 son processus de Cercle Restauratif a été au cœur des projets pilotes de Justice Restaurative du Ministère de la Justice brésilien.

Introduits dans les écoles, dans les tribunaux des mineurs, les prisons pour mineurs, les refuges, les services de police, ainsi que dans les communautés locales, les Cercles Restauratifs amènent un profond changement de paradigme en ce qui concerne la Justice – en créant bien-être et sécurité, là où le conflit et le crime avaient apporté peur et division.
Au cours des dernières années, les Cercles Restauratifs ont été donnés dans plus de quarante-huit pays, et des projets se développent dans les tribunaux, les prisons, les écoles, les communautés et les familles.

Les Cercles Restauratifs sont profondément en phase avec les principes de la Communication NonViolente, en créant un pouvoir partagé et en entrant dans le sens sous-jacent des conflits et des crimes, ils se terminent avec des plans d’actions mesurables qui peuvent rapprocher les gens les uns des autres et mener à une guérison de la communauté.
Un cercle restauratif réunit les trois parties affectés par un acte douloureux : ceux qui ont commis l’acte, ceux dont le bien-être a été principalement affecté, et tous les membres de la communauté qui ont été indirectement affectés par cet acte.
En utilisant un processus de dialogue qui permet de focaliser l’attention sur les besoins, les participants sont invités à redécouvrir leur capacité à se comprendre l’un l’autre, à tirer les leçons de ce qui c’est passé, et à élaborer un plan clairement défini dont tous profiteront et qui contribuera à un changement des conditions sociales, dans lesquelles le conflit a surgi.

Les Cercles Restauratifs sont bien plus qu’une simple méthodologie. Ils font partie d’une réponse systémique à la sécurité de nos communautés qui apporte la non-violence à la vie publique de façon tangible et constructive.

1 Démarche volontaire
2 La communauté y a pensé en amont
3 On est pas tout seul le conflit est réglé par l’ensemble de la Communauté
4 Ce qui affecte une personne a un moment donné affecte toute la Communauté a un moment ou un autre , il y a une vision systémique
5 Émergence d’une demande de conflit, allez voir le facilitateur
6 Avant cercle pour recevoir de l’empathie par le facilitateur
7 on va essayer d’écrire une acte et c’est un peu la porte d’entrée du Cercle Restauratif
8 On parle de donneur d’acte et de receveur d’acte par exemple : avec le facilitateur on parlera d’un fait précis par exemple un vélo qui a occasionné une griffe sur la porte d’une voiture. On décrit le plus précisément ce qui s’est passé. Le but est de dire on est ok pour définir, c’est cela qui s’est passé. En résumé, on fait un focus sur ce qui s’est passé.===> cela va être une porte d’entrée pour le cercle après. On va se poser la question : quelle est la personne qui doit être là pour gérer ce conflit là. Il y aura peut-être des personnes du voisinage qui devront être là pour régler le conflit.
9 Chaque personne aura reçu un temps d’empathie par le facilitateur, il y a notion d’équivalence, on a choisi tous ensemble ce processus là. Il n’ y a pas de neutralité, le facilitateur est en connexion avec chacun.
10 Suite du processus : qu’est-ce que tu aimerais faire savoir et à qui ? Expression et accusé de réception du vécu de chacun. De qui s’est passé et des conséquences que cela eut pour toi. Qu’est-ce que tu aimerai faire savoir et à qui ? Expression des ressentis, quand tu as griffé ma voiture sans laissé de mots voici ce que cela m’a fait. Le facilitateur va se tourner vers moi et le facilitateur va lui dire qu’est-ce que tu as entendu lui dire ? Et moi je vais lui dire ce que j’ai entendu pour s’assurer qu’il n’ y a pas une distorsion dans le message que j’ai reçu. On va chercher la compréhension. Je vais reformuler et tu lui diras ce n’est pas tout à fait cela quand le fait s’est déroulé.
11 Recherche pour chacun de l’intention qui a concouru à l’événement de l’acte. On est un peu dans le retour dans le passé pour chercher les intentions et motivations. On cherche à ce que chacun cherche sa responsabilité.

La question :

Pourrait être qu’est-ce que tu voudrais faire savoir et à qui ? De ce qui se passez pour toi au moment où tu as fait l’acte par exemple. Le but est d’être le moins dans l’interprétation possible. Tu vas dire qu’elle était ton intention à ce moment là précis. Chacun dans la Communauté repart avec ses billes. Cela amène un peu plus de part dans la conscience à ma responsabilité de participation dans ce processus.
On rentre dans un processus d’auto-responsabilisation.

12 Accord sur un plan d’action(s) de réparation et/ou de prévention. ===> qu’est-ce qu’on aimerai vouloir arriver dans l’avenir?

La question devient qu’est-ce que je voudrai vouloir faire ? Ou entendre dire par quelqu’un ? Pour aller vers l’avant, c’est la partie que j’appellerai qui est tournée vers l’avenir et l’action.
On gagne en vouloir vivre bien ensemble. On s’ajuste les uns aux autres dans sa zone de pouvoir.
Conclusion : le post cercle on va se revoir par exemple dans un mois. Par ce qui a été posé, ce qui a évolué.

Célébration et ajustement éventuel

===> Voir les choses qui fonctionnent.

Dominic Barter dit “ce qui rend le conflit dangereux c’est de s’en éloigner
On va trouver ensemble une sorte de réparation ?

https://youtu.be/eZirSyxCvOc

Le cercle restauratif intérieur est un processus individuel pour créer un espace de dialogue entre des parts ou aspects de nous-mêmes.
Basé sur le même principe d’écoute, de dialogue que les cercles restauratifs de Dominic Barter cet outil nous permet d’accéder au potentiel, à la créativité et à la transformation qui s’opère lorsque chaque part de nous se sent prise en compte.

Pour plus d’infos sur cette approche rendez-vous sur mon blog: www.mdtexier.fr

À partir d’une situation personnelle, je vous donne quelques repères sur la façon dont je m’y prend pour pratiquer un Cercle Restauratif Intérieur. film et montage Philippe Garic..

Merci à lui ! pour voir la vidéo avec les titres en blanc: https://youtu.be/J-XO7jmKaLU
Les indications pour la pratique : 0’15 identifier ce qui fait tension en moi
0’25 exemple : tiraillement/tension interne, procrastination, décision à prendre 0’45 identifier les parts en tension 0’55 trouver un objet/ support
1’15 facilitateur= gardien du processus
1’30 une part= un aspect ou facette de moi-même
2’15 identifier les parts en les matérialisant chacune (possibilité de leur donner un nom)
3’00 donner de l’empathie à chaque part : qu’est-ce qui est important pour elle ?
4’50 s’adresser à chaque part comme si c’était une personne extérieure
5’10 faire dialoguer les parts 5’20 pour info voir http://www.cerclesrestauratifs.org (Dominic Barter)
5’45 facilitateur demande « qui aimerait faire savoir et à qui comment il se sent en lien avec cette situation et ses conséquences ? »
6’00 laisser une part (A) s’exprimer authentiquement à une autre part (B)= expression
6’30 L’autre part (B) dit à (A) ce qu’elle a entendu, compris = reflet
7’12 la part (A) dit si ce qui a été reflété par (B) est bien ce qu’elle voulait dire = vérification
7’20 processus de dialogue= expression, reflet, vérification 7’30 au tour de la part (B) de s’exprimer et d’être reflétée
8’30 poursuivre le processus de dialogue : expression, reflet, vérification
8’43 s’appuyer sur l’expression des besoins si possible (cf. Communication Non Violente) 10′ rajouter une part au cours de route si cela est nécessaire
12’16 laisser s’exprimer ce qui émerge même si c’est illogique ou bizarre
14’20 prendre en compte les résistances
15′ inclure les parts « protectrices »
15’20 donner de l’empathie aux résistances
20′ poursuivre les échanges avec le processus de dialogue : expression, reflet, vérification
23′ 15 laisser les émotions émerger et s’exprimer
29′ vivre l’expérience de la transformation intérieurement
29’40 possibilité de continuer : « qu’est-ce que j’ai envie de faire maintenant ? »
30′ possibilité de s’arrêter quand une transformation est ressentie
31’40 sensations internes= indicateurs
32’40 trouver du soutien dans un groupe de pratique
32’50 vous souhaitez un accompagnement individuel avec cette approche ? Contactez moi : mdtexier@gmail.com

https://youtu.be/T0-VJ2IH0tI

Documentaire sur l’empathie – Dominic Barter (2 sur 3) en VO
Sources

Témoignage
https://youtu.be/A1s6wKeGLQk

Extrait du site restorativecircles.org :

Pour en savoir un peu plus sur les personnes artisans de Paix
“24 Peaces est un parcours d’artiste qui invite les gens à poser la question” Qu’est-ce que la paix? “Et à les connecter puissamment avec leur propre capacité à créer la paix de manière à ce qu’ils soient motivés à agir.”
http://www.24peaces.org/

Les cercles de restauration sont facilités en 3 étapes conçues pour identifier les facteurs clés du conflit, parvenir à des accords sur les étapes suivantes et évaluer les résultats. En forme de cercle, ils invitent au partage du pouvoir, à la compréhension mutuelle, à la responsabilité personnelle et à l’action efficace.

Veuillez regarder les vidéos , lire les articles en ligne , assister à l’une de nos activités d’ apprentissage et collaborer avec ceux qui élaborent des réponses concrètes à la sécurité et à l’autonomisation des communautés.

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Les cercles de gouvernance

Gouvernance de l’accompagnement

Un cercle de gouvernance est ouvert entre les deux structures dès le début de l’accompagnement. Il est constitué de une ou deux personnes de l’équipe accompagnée et de une ou deux personnes de l’UdN investis dans le projet.

Ce cercle constitue l’espace de gouvernance de la relation partenaire entre « l’accompagnant
» et « l’accompagné ».

Ce cercle est l’espace pour :

  • Ouvrir et clore l’accompagnement.
  • Co-évaluer le travail réalisé, ajuster et co-construire le pas à pas de l’accompagnement pour les étapes suivantes.
  • Se concerter sur l’échange des richesses entre les organisations (contrat de conscience)
  • Réguler d’éventuelles tensions entre les partenaires.

Ce cercle se réunit à la fin de chaque étape et peut être convoqué sur simple demande de l’une des deux structures en cours d’étape si nécessaire.
C’est donc l’espace de partage et d’échange permettant de prendre soin de la qualité du travail commun et de la relation partenariale.
Ce cercle est gouverné en gestion par consentement.
Les relations entre ses membres tendent à respecter ce cadre de sécurité suivant:

  • Bienveillance pour soi, pour l’autre et pour le cercle.
  • Confidentialité des situations exposées par les Je et par les organisations.
  • Souveraineté individuelle des je :
    • En temps que représentant de leur organisation
    • En temps qu’individu et membres du cercle
    • Respect des décisions prises en groupe.

Cette charte relationnelle fera l’objet d’une explication précise par l’UdN auprès des participants et d’une validation en gestion par consentement par le cercle.

Processus de sortie

Si l’une des deux organisations souhaite mettre fin au travail collectif en cours, le cercle de gouvernance de l’accompagnement est réuni afin d’entendre les raisons qui motivent la rupture du contrat par le demandeur et les réflexions et/ou ressentis vécus par les autres membres.

La décision des modalités de cette rupture fera l’objet d’une décision par le processus de gestion par consentement.

La médiation

Jacques Salzer. Biographie : Créateur de la formation à la médiation du Cnam, il coordonne ou collabore à des enseignements en médiation partout dans le monde.

Diplômé d’HEC et de l’IEP Paris (Économie publique), il a été maître de conférences de 1974 à 2004 à l’université Paris-Dauphine et au Cnam

https://youtu.be/gRCkDWax0VE

Et si nous parlions d’exclusion ?

Le sujet de l’exclusion d’une personne est un sujet délicat, qui souvent est mis de côté dans les organisations, jusqu’au jour où il devient incontournable.

L’UdN considère qu’un cadre de sécurité dans une organisation en gouvernance partagée, doit contenir un processus permettant d’envisager, en dernier recours, l’exclusion d’un⋅e membre, cela bien sur au bout d’un processus de médiation.

C’est selon nous une condition indispensable pour pouvoir réellement partager le pouvoir dans une organisation.

L’exercice consiste à en parler sur le forum, à partager votre point de vue sur la question, les expériences qui le nourrissent… pour cela cliquez ICI

Sources des Cercles : Percolab

Regardez « MOOC Gouvernance – Le deviant, l’opposant et le marginal » sur #Vimeo https://vimeo.com/217911382

Exemple CERCLES & RÔLES : L’EurOasis s’organise en Cercles et en Rôles qui sont autonomes dans leurs décisions pour peu qu’ils respectent la raison d’être qui leur a été donnée par le cercle supérieur (les décisions ne sont pas centralisées, il n’y a pas de “chefs”).

Un Cercle ou un Rôle définissent une fonction de l’organisation et n’est pas une (ou des) personne(s) [cette fonction existe au delà des personnes qui l’énergise]

Un Cercle ou un Rôle se décrit au travers :

d’une raison d’être : c’est ce qui manquerait à l’organisation si ce rôle n’existait pas,
de redevabilités : c’est ce qui est attendu vis-à-vis de ce rôle,
d’un périmètre d’autorité et de décision, c’est-à-dire les endroits où seul ce rôle est en droit d’intervenir.

Ces éléments constituent son domaine d’autorité, dans lequel il est souverain pour décider seul des actions à mener, de comment les mener et des stratégies à adopter pour satisfaire à ses redevabilités et réaliser sa raison d’être.

En résumé :

Un Cercle ou un Rôle est une fonction de l’organisation.
Une redevabilité est une action récurrente permettant de clarifier la mise en œuvre du rôle LIENS : Chaque CERCLE est relié au cercle supérieur par 2 “liens”

Le 1er lien représente le cercle supérieur et donc porte la raison d’être et la mission du cercle. Il s’assure que le cercle rempli sa mission
Le 2nd lien représente le cercle au niveau du cercle supérieur et se fait le porte parole du cercle

https://www.amisdelaterre.be/-gouvernance-en-cercles-

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Vous avez des questions, sur le fond ou comment appliquer : osez nous contacter !

Quarante sixième article de blog : le jeu “Les cles de dynamique de groupe

Atelier : de Développement Personnel : mode d’emploi d’utilisation du “Jeu de cartes”

Edition le SOUFFLE d’OR ====> http://dynamiquesdegroupe.com/ressources/activites-suggerees/

1. Développement personnel

Chaque semaine, choisissez une carte avec laquelle vous voulez vous améliorer et réfléchissez à la façon dont vous l’avez déjà utilisée, la façon dont vous auriez pu l’utiliser et la façon dont vous aimeriez l’utiliser dans l’avenir.

Gardez la carte dans un endroit visible et revenez-y à plusieurs reprises au cours de la semaine. Remarquez les situations dans lesquelles la carte a été utilisée de façon exemplaire et soyez attentif à la façon dont elle est utilisée par d’autres. NB : Si vous jouez le rôle de formateur, vous pouvez aussi encourager vos étudiants à faire des recherches sur des formes et des dynamiques spécifiques.

2. Développement du groupe

Invitez le groupe à s’asseoir autour des cartes étalées.

Donnez à chacun un ou deux types de jetons (pièces, trombones, fèves, etc.) 

et invitez-les à mettre un jeton sur :

(a) une carte avec laquelle ils se sentent à l’aise ;

et (b) les cartes avec lesquelles ils aimeraient s’améliorer.

Donnez à chacun un moment pour partager les raisons de son choix.

Vous pouvez aussi inviter les personnes avec le plus d’expérience à partager leurs connaissances en leur proposant de raconter des exemples concrets.

Pour l’organisation d’événements

1. Clarifier les objectifs de l’événement

Choisissez entre une et cinq cartes qui représentent l’objectif (ou le besoin) le plus important de votre événement.

  • Lors des rencontres de travail suivantes, demandez-vous: « Sommes-nous toujours alignés avec nos objectifs/besoins ?
  • Sinon, que devons-nous faire différemment ? »

2. Dresser un aperçu du déroulement de l’événement

Choisissez une séquence de cartes (entre 3 et 12) qui représentent la façon dont vous pensez que l’événement pourrait se dérouler. Par exemple : ouverture et bienvenue, définition de l’intention, etc. Ensuite, réfléchissez à chacune de ces phases et à leurs implications spécifiques en lien avec votre événement.

3. Planifier les étapes de réalisation de votre événement

Placez un grand tableau dans la salle.

Les lignes seront les 9 catégories de cartes et les colonnes seront les différentes étapes de réalisation de votre événement (par exemple : « début des préparatifs », « derniers ajustements », « pendant l’événement », « retour »).

Classez les cartes par catégorie et donnez chaque catégorie à un membre de l’équipe ou à un sous-groupe.

Demandez à quelqu’un de décrire l’événement: l’objectif, les prémisses, les obstacles que vous pourriez rencontrer, etc.

Invitez chacun à choisir les cartes parmi celles de leur catégorie qui pourraient être utilisées lors des différentes étapes et à les coller dans la case du tableau appropriée (utilisez un adhésif non permanent).

Une fois complété, faites le tour du tableau et demandez à l’équipe de dresser un portrait fidèle de la stratégie souhaitée pour la préparation de l’événement.

Pour faciliter la réflexion et l’évaluation post-événement

  1. Étalez les cartes pour que tous puissent les voir. Racontez le déroulement. Partagez l’histoire de l’événement et identifiez les formes qui ont été présentes, ainsi que celles auxquelles vous auriez pu faire appel de façon plus juste.
  2. Si vous avez utilisé les cartes et/ou les catégories pour plani- fier l’événement, revenez sur ces mêmes formes et évaluez la façon dont elles ont été utilisées. Y a-t-il des améliorations pour une prochaine fois ?
  3. Choisissez quelques formes au hasard et faites une rétrospective de l’événement à la lumière de celles-ci.

Pendant les sessions de travail

1. Chacun sa carte

Au fur et à mesure que les personnes arrivent, demandez-leur de tirer une carte et invitez-les à prendre soin de ce thème pendant la durée de la rencontre.

2. Clarté en début de séance

Pendant l’ouverture de la séance, invitez l’un des participants à tirer une carte au hasard et à l’offrir au groupe en guise d’inspiration pour la rencontre.

3. Faire face aux blocages

Servez-vous du jeu pour débloquer le groupe:

  • en proposant aux participants de réfléchir et de discuter des éléments qui pourraient être manifestes de ce blocage (vous pouvez faire passer les cartes ou en lire la liste) ;
  • en demandant qui aurait une « carte de secours » à présenter pour sortir de l’impasse et en accompagnant le groupe vers sa mise en œuvre ;
  • en repérant les cartes qui représentent les intentions (positives et sous-jacentes) des résistants ou des différentes tendances en présence ;
  • en tirant une carte « oracle », tel que décrit ci-dessous.

Pour une lecture intuitive – les cartes « oracle »

Qu’est-ce qu’un oracle?

Quelques éléments de définition
Le terme oracle est souvent employé à défaut d’autre chose, car il est courant de le considérer (à tort ou à raison) comme un terme générique désignant tout objet permettant d’obtenir des prédictions. Ceci est à la fois vrai et faux, au sens où ce seul aspect n’est pas pleinement représentatif de ce qu’est un oracle.

Pour plus d’info sur la notion d’oracle : ===>http://www.le-chaudron-de-morrigann.com/blog/cartomancie/qu-est-ce-qu-un-oracle-quelques-elements-de-definition.html

Concentrez-vous quelques instants sur la situation pour laquelle vous avez envie d’avoir plus de clarté et acceptez toutes les pensées qui vous viennent à l’esprit.

Tirez une carte pour trouver de l’inspiration quant à vos prochains pas. Vous pouvez aussi en tirer plusieurs, comme au tarot.

Par exemple, tirez cinq cartes en séquence représentant :

(a) le contexte,

(b) les influences du moment,

(c) le défi auquel vous faites face actuellement,

(d) des influences inattendues à venir,

(e) la résolution. Pour d’autres types de lectures, il suffit d’effectuer une simple recherche et vous en trouverez de nombreux exemples.

Utilisez les cartes en solo ou en groupe pour explorer l’avenir, vos options, vos opportunités, etc.

Laissez votre imagination vous guider et ajoutez-y du plaisir et de la créativité.

Pour partager des histoires

Distribuez les cartes au hasard pour que chacun en ait une partie. Invitez quelqu’un à lire, à raconter ou à inventer une histoire au sujet d’un événement: 

(a) qui a fait l’objet d’une excellente facilitation ;

(b) qui a fait l’objet d’une piètre facilitation, ou ;

(c) qu’il va faciliter dans l’avenir. Invitez les participants à utiliser les cartes qu’ils considèrent comme :

  • ayant été utilisées dans des événements facilités correctement ;
  • pouvant être utilisés pour améliorer la facilitation ;
  • pouvant être utilisés dans l’événement à venir.

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